Duke Ellington est un pianiste, compositeur de jazz, et chef d’orchestre de jazz américain, né le 29 Avril 1899 à Washington et mort le 24 mai 1974 à New York. Pilier de la musique américaine du 20ème siècle, son oeuvre intègre plus de 3000 compositions. Une carrière si longue ne pouvait se résumer en un seul article. Cet article traitera de l’histoire de duke Ellington entre les années 1914 et 1939, illustrée par quelques uns de ses standards.

1914 : Soda Fountain Rag : le premier morceau de Duke Ellington
L’été 1914, alors qu’il travaille comme vendeur de boissons, il compose sa première pièce, Soda Fountain Rag. Ne possédant pas encore la maitrise de l’écriture musicale, il compose de mémoire après coup. Pour son professeure, Mrs Clinkscales, c’est une véritable bénédiction, faculté qu’il utilisera tout au long de sa carrière.
1926 : Les premiers concerts au Cotton club
Le jeune artiste et son groupe auditionnent et sont engagés pour jouer au Cotton Club, le cabaret le plus en vogue en matière de jazz à New York. Ils jouent pour la première fois le 4 décembre de la même année. Cela le mène rapidement vers une renommée fulgurante. Il est à la direction de son propre « big band » composé de musiciens tels que le saxophoniste Johnny Hodges et le trompettiste Cootie Williams (photo ci-dessous).



Le Style JUNGLE d’ELLINGTON
Le « Jungle style » ou la « Jungle music » est un style de jazz initié par Duke Ellington au milieu des années 1920 qui évoque une jungle imaginaire où sont confrontés les cris des animaux à ceux des grandes métropoles modernes. Cette façon originale et unique de composer permet à Ellington de mettre en valeur un répertoire où le blues tient une place essentielle (The Mooche, 1928) aux côtés de mélodies subtiles et exotiques (Mood Indigo, 1930).
1933 : Tournée en Angleterre, et en France
L’année 1933 est l’année de la révélation internationale pour Duke Ellington. Le groupe entame une grande tournée en Angleterre. Les tournées se succèdent et le jazzman apparaît même dans quelques films hollywoodiens comme « Murder at the Vanities ». Désormais, le musicien aux mains d’or compose constamment et enchaine les standards comme par exemple le titre « African flowers ».
Cette même année, Duke Ellington et son orchestre se produisent à la salle Pleyel à PARIS, alors que le jazz est encore méconnu dans la métropole. (ci-dessous l’affiche atypique de l’époque).


Dans le prochain article
L’article suivant traitera de la carrière de Duke Ellington de 1939 à 1945, ou l’on verra que l’arrivée de Billy Strayhorn dans l’entourage de Duke va impacter son style musical, et donner un nouveau virage à sa carrière musicale.
Dans ce prochain article, je vous ferai découvrir par la même occasion, ma reprise de « Take the a train » au trombone.